Dimanche 10 avril, date du premier tour de la présidentielle 2022, quatre électeurs sur dix parmi les moins de 35 ans ne se sont pas déplacés jusqu’aux urnes. Alors même que ce type de scrutin national mobilise traditionnellement plus la population, le taux d’abstention est donc en progression chez les jeunes par rapport à 2017. Cette évolution tient-elle à un décalage entre leurs attentes et les programmes mis en avant par les différents partis ? Ou reflète-t-elle une transformation du rapport au politique ?
Pour remettre en perspectives ces questions, nous vous proposons de relire quelques analyses publiées sur The Conversation autour des élections, de la jeunesse, et des politiques qui lui sont dédiées, avec Anne Muxel (Sciences Po), Tom Chevalier (Rennes-1), Patricia Loncle (EHESP), Camille Peugny (Université de Versailles Saint-Quentin), Rustam Romaniuc (Montpellier Business School), Élodie Gentina (IÉSEG School of Management), Nicolas Charles (Université de Bordeaux) et Romain Pierronnet (Université de Lorraine).

Emmanuel Dunand/AFP
Si les jeunes boudent plus souvent les urnes que leurs aînés, leur niveau d’abstention était particulièrement élevé ce 10 avril 2022. Quatre électeurs de moins de 35 ans sur dix n’auraient pas voté.

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Dans les campagnes électorales, la catégorie « jeunesse » est souvent utilisée pour parler, non des enjeux de jeunesse, mais d’autre chose – l’État, la Nation, la citoyenneté…

Bertrand Guay/AFP
Si le vote reste l’outil de participation politique le plus massif, les différentes générations n’ont pas la même attitude vis-à-vis de cet outil.

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Les sciences comportementales montrent que nos décisions sont influencées par celles des autres, comme par les discours qu’on tient. Des résultats à mobiliser pour lutter contre l’abstention ?

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La crise a fait ressortir les déficits des politiques publiques vis-à-vis de la jeunesse, soulignant aussi une articulation entre la formation et l’emploi qui laisse rarement une deuxième chance.

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Pour augmenter leurs ressources propres, les universités sont incitées à développer la formation continue alors que c’est la formation initiale diplômante qui reste décisive dans la société actuelle.

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S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.