Le petit-déjeuner est un repas souvent au cœur des débats nutritionnels. Les études s’enchainent sur le sujet qui affirment et infirment qu’il est essentiel de le prendre pour limiter la prise de poids.
Les chercheurs de l’Université de Londres, d’Oxford, de Cambridge et de Glasgow ont voulu comprendre l’impact du petit-jeuner sur le poids des enfants.
Les scientifiques ont réalisé leurs recherches sur 4 116 enfants âgés de 9 à 10 ans, qui ont renseigné la prise, la fréquence et la composition du petit-déjeuner et ont subi une analyse de sang à jeun pour la glycémie et le niveau d’insuline, dans le cadre de l’étude CHASE (Child Heart And health Study in England- 2004 à 2007).
Les résultats de l’étude révèlent que la majorité des enfants prennent un petit-déjeuner (74%) tous les jours, 11 % d’entre eux presque quotidiennement, 9% de temps en temps et 6% jamais.
Le petit-déjeuner régule la glycémie
Les enfants qui ne prennent pas régulièrement de petit-déjeuner ont des niveaux d’insuline à jeun 26% plus élevés, une résistance à l’insuline supérieure de 26,7% et un taux d’HbA1c (taux qui reflète de la glycémie, le taux de sucre dans le sang) de 1,2% plus élevé.
«Mais, pour qu’il soit bon pour la santé, ce petit-déjeuner doit être riche en céréales et en fibres et pauvre en sucres rapides» rappellent les auteurs de l’étude.
Cette étude confirme les conclusions des recherches des chercheurs suédois de l’Université d’Umea publiée dans la revue spécialisée Public Health Nutrition.
Ils expliquaient que les adolescents qui prennent un petit déjeuner pauvre en éléments nutritifs sont plus susceptibles de développer à l’âge adulte un syndrome métabolique et donc d’augmenter leurs risques d’attaque cardiaque, d’AVC et de diabète.
Une maladie en forte progression
9 fois sur 10, le diabète de type 2 est dû à un surpoids. L’évolution en France de cette « épidémie silencieuse » laisse peu de place à l’optimisme en raison de mauvaises habitudes alimentaires et d’une vie quotidienne de plus en plus sédentaire. En 2000 déjà, l’OMS prévoyait qu’il y aurait près d’un million de diabétiques supplémentaires en France d’ici 2030. Et l’an dernier en Europe, 271 300 personnes de plus de 20 ans sont décédées suite à une maladie liée au diabète. Soit une personne toutes les deux minutes.
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