Le GHB est une drogue de synthèse aux propriétés sédatives et amnésiantes. En France, elle est utilisée en médecine pour le traitement de la narcolepsie et comme anesthésiant préopératoire. Mais elle connait depuis une vingtaine d’années une utilisation détournée à des fins non médicales, festives ou malveillantes. En effet, comme le GHB se présente sous forme de poudre blanche soluble ou de liquide incolore et inodore, elle peut être incorporée sans difficulté dans un verre. Elle est rebaptisée « drogue du violeur » car utilisée à l’insu des jeunes filles.
Des chercheurs canadiens ont conçu un nouvel outil technologique, le Personal Drink ID. Pas plus grand qu’une boite d’allumettes, il est capable de détecter dans un liquide, le GHB. Le Personal Drink ID pourrait devenir l’ange gardien de toutes les amatrices de bars et de boites de nuit.
Une solution rapide et efficace
Personal Drink ID n’est pas plus grand qu’un paquet de chewing-gum, il se range facilement dans la poche. C’est une petite batterie qui fonctionne à pile et qui est équipée de deux LED. Si elle est immergée dans une boisson, elle permet de détecter de la drogue.
Si le bouton vert s’allume, votre boisson ne présente aucun risque, en revanche si elle clignote rouge, attention danger. Le Personal Drink ID a identifié une substance dangereuse.
Le dispositif peut aussi se synchroniser avec une application de smartphone, qui vous envoie un SMS ou vous appelle si votre boisson a été «droguée».
A terme, le fondateur pense aussi qu’il est important de créer une carte d’informations qui vous signalerait les bars où le GHB circule.
«25 % des agressions sexuelles sont causées via les «drogues du viol» souvent utilisées lors de rendez-vous où l’alcool peut parfois couler à flots » explique David Wilson le créateur du Personal Drink ID. Pour pouvoir commercialiser ce dispositif en série, David Wilson, et son équipe basée à Toronto au Canada, ont lancé une opération de financement participatif sur Indiegogo, pour récolter 100 000 dollars (74000 euros).
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