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Vie Pratique

AVC : les troubles de mémoire chez les personnes très éduquées augmenteraient le risque

Une mémoire déficiente chez les personnes très éduquées est un facteur de risque d’AVC. Cela pourrait être lié au fait que leurs défenses contre le déclin cognitif se sont érodées. Dans la revue scientifique Stroke, des chercheurs de la Erasmus University à Rotterdam, aux Pays-Bas, pointent ce risque accru d’AVC chez les personnes qui se plaignent depuis longtemps de trous de mémoire.

Leur constat est tiré de l’observation de 9 000 adultes suivis pendant plus de 20 ans. Au début de l’étude, tous étaient âgés de plus de 55 ans et en bonne santé. Ils ont répondu à un questionnaire pour savoir s’ils souffraient de problèmes de mémoire. En 2012, 1 134 AVC avaient été enregistrés dans le groupe de volontaires. Plus les adultes avaient souffert de troubles de mémoire tôt, plus ils étaient exposés aux AVC.

Autre fait intéressant, ce risque accru d’AVC affectait davantage les adultes ayant un niveau de formation ou d’éducation élevé.

Une observation a priori paradoxale puisque chez les personnes éduquées, la réserve cognitive du cerveau, c’est-à-dire la capacité à protéger le cerveau de la démence, est en principe plus élevée. « Chez les gens cultivés, le cerveau met plus de temps à être endommagé et à présenter une démence, affirme l’étude.

Problème, lorsque ces personnes commencent à se plaindre de problèmes de mémoire, cela signifie que le processus de déclin cognitif est déjà enclenché, poursuivent les chercheurs. « Cela peut être un indicateur que les patients ont atteint un stade avancé de dégénérescence, que la réserve cognitive est incapable de compenser », explique à la BBC le Dr Ikram, professeur de neuro-épidémiologie et auteur de l’étude.

Exercer sa mémoire jeune

Par conséquent, les problèmes de mémoire constituent un important signal d’alarme du risque d’AVC, qui doit être pris en considération. Quand un AVC se produit, une partie du cerveau ne peut plus se nourrir en sang et en oxygène, ce qui provoque la mort des cellules neuronales. Entraîner sa mémoire tout au long de sa vie, compterait tout autant qu’une bonne hygiène de vie (pas de tabac, activité physique, bonne alimentation, méditation), dans la prévention du risque d’AVC.

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