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Vie Pratique

Notre cerveau préfère les aliments caloriques

Les chercheurs de l’Institut et de l’hôpital neurologiques de Montréal de l’Université McGill ont réalisé une étude scientifique pour comprendre comment les individus choissisent leur nourriture. Et si cet acte est totalement conscient ou pas.

Les participants de l’étude ont examiné des photos d’aliments et exprimé leur préférence. Ils devaient aussi noter la valeur calorique de chacun d’entre eux.

S’ils semblaient incapables d’estimer la richesse des aliments, la majorité d’entre eux préféraient les plats les plus caloriques.

«Selon les études scientifiques précédentes, les enfants et les adultes ont tendance à choisir des aliments riches en calories», explique le docteur Alain Dagher, neurologue à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal et auteur principal de l’étude. Le cerveau serait capable d’analyser le nombre de calories de chaque aliment et aurait tendance naturellement à choisir les plus gras et les plus riches.

Les décisions concernant la consommation d’aliments et la densité calorique sont liées à une partie du cerveau appelée cortex préfrontal ventromédian qui prédit la consommation immédiate.

« Notre étude visait à déterminer comment la connaissance du contenu calorique influence les zones du cerveau connues pour être associées à l’évaluation des options alimentaires. Nous avons découvert que l’activité cérébrale repérait le contenu calorique réel des aliments», explique le chercheur.

L’obésité nuit à la santé

«La grande disponibilité et le faible coût des aliments riches en calories ont été mis en cause dans la progression de l’obésité. La consommation de ces aliments dépend en grande partie de leurs effets anticipés, vraisemblablement acquis par l’expérience ».

« Comprendre les raisons motivant nos choix alimentaires pourrait aider à contrôler les facteurs qui entraînent l’obésité » conclut le chercheur.

Si l’obésité touche un adulte sur quatre et un enfant sur dix au Canada, elle serait devenue la nouvelle norme de corpulence selon l’Organisation Mondiale de la Santé. En effet, en Europe, 27% des adolescents de 13 ans et 33% des enfants de onze ans sont en surpoids.

En raison des risques pour la santé et son développement dans le monde, l’obésité est devenue un enjeu majeur de santé mondiale.

L’obésité et le surpoids sont les facteurs de risque de mortalité qui augmentent le plus. Ils provoquent diabète de type 2, hypertension, cholestérol. Avec plus de 3 millions de morts par an, ils passent à la 6e place du classement des facteurs de risque santé dans le monde.

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