Continuons notre périple dans le catalogue des séries que vous laissez d’office à la gent féminine. C’est au tour des Devious Maids de vous convaincre. Découverte grâce à l’article de Madmoizelle, je n’ai pas attendu très longtemps avant de regarder l’épisode pilote… Et les six autres actuellement disponibles (la saison 1 est en cours de diffusion outre-Atlantique).
Du soleil, des villas de luxe, Beverly Hills et du commérage de quartier à gogo, Devious Maids a une chance de devenir votre nouveau plaisir coupable de l’été.
L’intrigue
Dans un quartier résidentiel de Beverly Hills, quatre domestiques d’origine latine (Marisol, Zoila, Rosie et Carmen) travaillent au service de familles milliardaires et de stars névrosés. Luxe, superficialité et caprices en tous genres font partie de leur quotidien, leurs employeurs ne manquent jamais une occasion pour leur rappeler qu’elles ne sont que de simples femmes de ménage. Seulement, quand leur amie Flora, également employée de maison, est retrouvée assassinée, leur quotidien va s’en retrouver bouleverser.
De vilains petits secrets et de la bomba latina
Dès l’épisode pilote, on reconnaît facilement la patte de Marc Cherry, le créateur de Desperate Housewives. Et pour cause : c’est son nouveau bébé, co-produit par Eva Longoria (mais siiii, Gabrielle Solis, dans Desperate Housewives).
Pour Devious Maids, ces deux-là ne se sont pas cassés la tête : ils se sont inspirés d’une telenovela, l’ont agrémentée d’un bon rythme, de rebondissements à tout va et d’humour gentillet. En gros, les ingrédients qui ont fait le succès de sa prédécesseure. On retrouve même quelques têtes connues comme l’ex-mari de Susan, la mère de Bree et la nouvelle copine de Tom. Bref, si vous aimiez DH, la sauce risque de prendre.
La distribution de la série réunit le gratin des jolies latinas aperçues ici et là, dans votre poste de télévision : Buffy contre les vampires, Scrubs, Heroes, Pretty Little Liars, Ugly Betty… Personnellement, avec leurs manucures super clean et leurs brushings parfaits, même après avoir récuré des toilettes, j’ai du mal à les trouver crédible dans leurs rôles respectifs. On va dire que c’est le monde merveilleux de Beverly Hills.
Bien entendu, leurs employeurs sont des clichés ambulants : l’hispanique qui rêve de devenir une star, la névrosée sous anti-dépresseurs qui enchaîne les tentatives de suicide pour que son fils revienne vivre chez elle, la pauvre domestique qui tombe amoureuse d’un “fils de”, l’actrice snob/garce qu’on a envie de claquer dès qu’on la voit. Du beau monde, bien stéréotypé comme il faut. C’est fait exprès, on s’en doute et Devious Maids parvient tout de même à nous faire rire.
C’est le but, non ? Pour commencer cette série, je pense qu’il faut y aller sans trop d’attentes. La série est divertissante et amusante, elle nous fait passer un bon moment. Elle est parfaite pour cet été, à regarder avec une bière/un mojito à la main pour décompresser après une longue journée de glandage ou de travail.
En résumé, on pique Devious Maids à sa copine parce que : 1 – L’esprit et l’humour de Marc Cherry vous manquent 2 – Les scénaristes savent titiller votre curiosité et vous donner envie de regarder la suite
3 – Vous ne voulez pas réfléchir, juste vous détendre
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