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Vie Pratique

Il faut consulter avant même d’être enceinte

Une grossesse, ça se prépare. Malheureusement, trop peu de femmes savent qu’il faut consulter avant même d’envisager de tomber enceinte. Telle est la conclusion d’une enquête OpinionWay rendue publique aujourd’hui.

Réalisé par internet du 22 au 28 octobre dernier sur un échantillon représentatif de 1 010 femmes françaises de 18 ans et plus, le sondage met en lumière le manque d’information sur la grossesse.

Ainsi, 36% des interrogées entament une grossesse sans suivi médical approprié et sans informations préalables. Elles sont moins de 40% à se renseigner sur les risques médicaux auprès de professionnels de santé, de l’entourage, d’internet, ou en consultant des livres.

« J’ai un projet de bébé, je consulte »

L’enquête révèle que les femmes n’ont pas encore le réflexe de consulter avant leur grossesse : 12% des sondées seulement ont consulté un médecin avant d’arrêter leur contraception et 14% après. En tout, ce ne sont donc que 26% des femmes qui consultent avant d’être enceintes, les autres (74%) attendent les premiers signes de grossesse (l’absence de règle principalement) pour aller voir un médecin.

« Les femmes n’ont toujours pas le réflexe de se dire ‘‘J’ai un projet de bébé, je consulte’ » déplore Albane Tresse, porte-parole de la fondation PremUp, le réseau de recherches et de soins en périnatalité commanditaire du sondage.

Des naissances prématurées provoquées par nécessité

La Fondation PremUp tente de lutter contre la prématurité, qui touche 60 000 bébés par an, soit 7% des naissances en France en 2010. Ces chiffres augmentent régulièrement chaque année.

Selon PremUp, la moitié de ces prématurités sont provoquées par l’équipe médicale lorsque la grossesse met en danger la santé de la mère ou de son fœtus. Et la prise en charge trop tardive de certaines femmes enceintes engendre souvent la nécessité de provoquer l’accouchement.

Actuellement, 10% des femmes enceintes ne consultent qu’après le premier trimestre de grossesse, contre 5% en 2003, d’après Albane Tresse. L’étude montre que la prise en charge dépend des conditions économiques et sociales, les femmes à faible revenu, peu éduquées ou célibataires étant les moins bien préparées.

Des risques trop peu connus

Si les addictions au tabac, à l’alcool et aux drogues sont citées par 98% des femmes comme étant des facteurs de risques importants, peu d’entre elles pensent au diabète et à l’hypertension. Pourtant, ces affections entrainent elles-aussi des complications pour la mère et le bébé.

Cependant, une fois enceintes, 86% des femmes affirment respecter les étapes du suivi médical, et 83% faire attention à la prise de médicaments et à l’automédication.

Elles sont encore 19 à 30% à déclarer ne pas avoir modifié leurs comportements face à l’alcool, au tabac et aux polluants durant la grossesse.

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